Pass vaccinal : ce qui change pour nos agents de sécurité

C’est officiel, dès ce lundi le pass vaccinal entre en vigueur. Il ne suffit plus de détenir un test négatif pour se rendre aux lieux suivants :

– Restaurants et débits de boisson,
– Foires, séminaires et salons professionnels,
– Activités de loisirs,
– Grands magasins et centres commerciaux (définis par décret),
– Les déplacements de longue distance par transports publics interrégionaux.

Ce qui change pour nos agents de sécurité

La vérification de concordance d’identité sera possible. Les agents de sécurité ou les personnes qui contrôleront les passes vaccinales sont désormais autorisés à demander un document officiel comportant une photographie du détenteur du pass. Cela dans l’effort d’éviter la fraude.

Notre solution pour les travailleurs isolés

Les travailleurs qui se trouvent hors de vue et de voix, sont considérés comme des travailleurs isolés. Que vous soyez agent de prévention et de sécurité durant la nuit, infirmier à domicile ou que vous vous rendiez temporairement dans une salle située loin de vos collègues (archives ou réserve par exemple), vous pouvez vous retrouver en position de « travailleur isolé ». Tout le monde peut donc être concerné par cette situation.

Q'est-ce qu'elle dit la loi ?

L’obligation générale d’assurer la sécurité et la santé de ses employés est définie par l’article L230-2 de la loi n°91-1414 du 31 décembre 1991 (Code du Travail), les chefs d’entreprise concernés par le travail isolé doivent également se conformer à l’article R237 du décret n°92-158 du 20 février 1992 (Code du Travail) qui requiert que « Lorsque l’opération est exécutée de nuit ou dans un lieu isolé ou à un moment où l’activité de l’entreprise utilisatrice est interrompue, le chef de l’entreprise extérieure concerné doit prendre les mesures nécessaires pour qu’aucun salarié ne travaille isolément en un point où il ne pourrait être secouru à bref délai en cas d’accident »,  en outre « un travailleur isolé doit pouvoir signaler toute situation de détresse et être secouru dans les meilleurs délais ». (article R4543-19 du décret n°2008-1325 du 15 décembre 2008 du Code du Travail).

Quelle solution pour nos salariés ?

À MSP Sécurité, nous tenons à assurer la sécurité de nos salariés.

Notre dispositif de PTI détecte automatiquement la perte de verticalité du système et émet une vibration et un son pour alerter l’agent. En cas d’absence de réponse, une alerte est automatiquement envoyée à notre service d’astreinte qui est opérationnel 24/24 et 7 jours sur 7.

En plus l’agent a la possibilité de :

  • Faire un appel d’urgence rapide ;
  • Être géolocalisé ;
  • Demander du renfort auprès de ses collègues ;
  • Être suivi en temps réel ;
  • Etc…

 

Reconnaissance faciale vignette

Reconnaissance faciale : le futur de la sécurité ?

Dans la vidéo :

La reconnaissance faciale se répand dans plusieurs pays.

Les défenseurs des droits de l’homme craignent l’impact que cela pourrait avoir sur leurs vies privées.

Un gouvernement autoritaire pourrait s’en servir à des fins contestables.

En France, la reconnaissance faciale est de plus en plus utilisée.

Son usage doit se limiter aux enquêtes pour des crimes ayant entraîné la mort ou des blessures graves et pour la recherche des personnes disparues.

Son utilisation a été envisagée pour assurer la surveillance des Jeux Olympiques d’été.

Technopolice dénonce que les Jeux Olympiques sont l’occasion pour le gouvernement français et les industriels de s’allier et normaliser la reconnaissance faciale.

Le délégué interministériel aux Jeux olympiques et paralympiques Michel Cadot s’est prononcé sur ce sujet.

Il a assuré que la reconnaissance faciale a été écartée des Jeux Olympiques.

Néanmoins, le débat sur cette technologie est de plus en plus présent au niveau national, européen et mondial.

Est-ce que la reconnaissance faciale deviendra un jour l’essence de la sécurité ?

Pour en savoir plus : CNIL

Les risques professionnels : un rappel des obligations

Le rapport annuel de l’Assurance maladie « L’Essentiel 2020, Santé et sécurité au travail » est apparu ce 21 décembre 2021. Reprenant les faits marquants et les chiffres de la sinistralité de l’année écoulée.

Les risques professionnels en baisse

On remarque que le nombre d’accidents du travail a diminué en 2020 (-17,7 % par rapport à 2019), ce qui peut s’expliquer par le contexte de la pandémie de Covid-19 et la mise à l’arrêt d’un nombre important d’activités économiques.

Une augmentation pour les années à venir

Cependant pour les années à venir, la commission des comptes de la Sécurité Sociale prévoit que la branche accidents du travail et maladies professionnelles retrouve une situation excédentaire du fait de la reprise économique.

Il convient donc de revoir les risques professionnels et les obligations de l’employeur, afin de pallier au maximum possible les accidents du travail.

 

Infographie :

amende stades (Publication Instagram) (Message Twitter)

Une nouvelle amende contre la violence dans les stades

Ce jeudi 16 décembre, les représentants des ministères de l’Intérieur, de la Justice, de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de la Fédération Française de Football et de la Ligue de Football Professionnel se sont réunis afin de renforcer le plan sécuritaire des stades.

Une des mesures annoncées afin prévenir ou sanctionner la violence dans les stades, concerne la création d’une amende forfaitaire délictuelle (AFD) c’est-à-dire une sanction pénale qui est prononcée, en dehors d’un procès, par un policier, un gendarme ou un agent public habilité qui constate une infraction. Elle permettra de sanctionner les infractions prévues à l’article 332-8 du Code du Sport : l’introduction, la détention et l’usage de fusées ou d’artifices de toute nature dans une enceinte sportive.

Cette amende forfaitaire va permettre de réduire drastiquement le temps du procès. On se rappelle que jusqu’à présent il fallait attendre la décision d’un préfet ou d’un tribunal avant de prononcer une interdiction de stade.

Pour le moment, le montant de l’amende n’a pas été communiqué et son champ d’application doit aussi être discuté entre les ministères.

Source : Ministère de l’intérieur

INCENDIE miniature

Les incendies en France : un risque négligé ?

 

Un incendie domestique survient toutes les 2 minutes en France

460 décès sont dus aux incendies chaque année

1 incendie sur 4 a pour origine une installation électrique défectueuse (Données de l’INPES Santé publique France)

Un incendie peut avoir des conséquences importantes dans une entreprise

Si le nombre de victimes demeure heureusement peu élevé, les répercussions économiques ne sont pas à négliger

Selon le INRS, 70 % des entreprises victimes d’un sinistre d’incendie disparaissent dans les mois qui suivent

Le service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP) est une solution préventive

Un SSIAP est un agent formé et spécialisé dans les risques d’incendie. Il intervient en première urgence en cas d’incendie et apporte secours aux personnes si le feu se déclenche

Une équipe de sécurité incendie est obligatoire dans les immeubles de grande hauteur (IGH)

de plus de 50m pour un immeuble d’habitation, ou de plus de 28m pour les autres constructions

et dans les établissements recevant du public (ERP) les obligations dépendent du type d’activité et du nombre d’effectifs

MSP Sécurité vous accompagne à établir le projet de sécurité le plus adapté à votre établissement.

MSP Sécurité vous offre

  • Des services de prévention et d’intervention, avec une présence au PC sécurité incendie
  • Des contrôles du système de la sécurité incendie (RIA, extincteurs, centrale SPRINKLER…)
  • Des rondes de prévention de sécurité
  • Des interventions de première urgence en cas d’incendie
  • Des évacuations du public en cas de risque d’incendie

Et plus encore

MSP Sécurité, c’est 8 ans d’expérience dans le domaine de la sécurité

 

La délinquance a diminué en France vignete

La délinquance a diminué en France ?

Avril 2021 Le Ministère de l’Intérieur, via son service des statistiques de la sécurité, a publié ses chiffres en matière de sécurité. Ces chiffres servent à mesurer l’évolution des actes malveillants sur le territoire national.

Pour l’année 2020 les violences ont montré une diminution importante.

  • Vols sans violence contre les personnes (-24%),
  • cambriolages de logements (-20%),
  • vols violents sans armes (-19%) (…)

D’un autre côté, les violences intrafamiliales et sexuelles se sont vues en hausse (+11%)

D’un autre côté, les violences intrafamiliales et sexuelles se sont vues en hausse (+11%)

Le Ministère de l’Intérieur insiste que cette altération dans les chiffres est liée à la pandémie et aux deux confinements qui ont limité les déplacements. Les évènements violents se sont donc concentrés dans les foyers.

Dès mai 2021, les Français ont le droit de se déplacer plus librement.

La question se pose, est-ce que la délinquance va se dégrader ?

Le port d'armes (vignette YouTube)

Est-ce que les agents de sécurité ont le droit de porter des armes ?

L’exercice d’une activité de sécurité privé est très régulé en France. Afin d’exercer, tous les agents doivent être en possession d’un titre à finalité professionnelle d’Agent de Prévention et de Sécurité et avoir une carte professionnelle délivrée par le CNAPS.

Est-ce que cette carte donne le droit de porter une arme ?

La réponse est non ; l’obtention d’une carte professionnelle ne permet pas d’exercer une activité de gardiennage ou de protection physique avec le port d’une arme.

Sous réserve d’un risque exceptionnel, les armes de catégorie B (Armes de poing) et/ou D (matraques, tonfas, lacrymogènes…) peuvent être permises. Pour cela, il faut demander une autorisation au Conseil National des Activités Privées de Sécurité (CNAPS) et à l’autorité administrative compétente : le Préfet pour la surveillance et le gardiennage, le Ministre de l’Intérieur pour la protection physique des personnes.

Cette autorisation est délivrée dans des cas très concrets et exceptionnels.

Une formation au maniement des armes sera également demandée aux agents.

Mais attention ! Les conditions d’exercice des activités armées en France sont strictement encadrées. Les agents ne sont pas autorisés à porter les armes ou les transporter en dehors de la mission exceptionnelle.

et les armes de feu sont stockées

« munitions à part, dans des coffres-forts ou des armoires fortes scellés au mur ou au sol d’une pièce sécurisée ou dans des chambres fortes comportant une porte blindée » (décret n° 2017-1844 du 29 décembre 2017).

Les infractions à la réglementation en vigueur sont lourdement sanctionnées.

Véhiculez cette information autour de vous.

Partagez-la avec vos proches.

Les caméras-piétons (Vignette YouTube)

Les caméras-piétons, une atteinte contre le droit à l’image ?

30 000 caméras-piétons doivent être attribuées d’ici la fin de l’année à chaque patrouille de police.

Cet appareil, attendu avec impatience par les forces de l’ordre, sert à fournir des preuves des infractions et se déclenche uniquement si le fonctionnaire le décide.

Lors d’une interview sur Franceinfo ce 14 septembre, la députée Alice Thourot a salué cette initiative en considérant que les caméras-piétons sont de « vrais éléments de progrès » qui permettent de « restaurer le dialogue et d’apaiser les échanges ».

Comment ça marche ?

Cette petite boîte noire, munie d’un capteur d’image, s’active de manière manuelle et permet ensuite de retranscrire en direct des images et des vidéos, mais aussi la date et le lieu géolocalisé au poste de commandement.

Quelle finalité ?

Elle peut être utilisée « lorsque la sécurité des agents de la police nationale ou des militaires de la gendarmerie nationale ou la sécurité des biens et des personnes est menacée » pendant une intervention, précise l’article 45 de la Loi de « sécurité globale. »

Serai-je informé de cet enregistrement ?

Avant d’activer l’appareil, le policier doit prévenir les personnes qu’il s’apprête à filmer. Un « signal visuel » et sonore indique ensuite le moment où la caméra commence à enregistrer.

Néanmoins, vous ne pouvez pas vous opposer à la captation. De même, vous ne pouvez pas accéder à vos images.

 

Que deviennent les données ?

Les données seront obligatoirement transmises à un serveur appartenant à la police. Les données sont alors gardées pendant six mois, puis effacées – sauf en cas de procès par exemple, où elles seront à disposition de la justice aussi longtemps que nécessaire.

 

Une atteinte au droit à l’image ?

Pas de droit à l’image, même pour les mineurs car « les vidéos n’ont pas vocation à être diffusées sur les réseaux sociaux » explique la commissaire Marina Selles.