Le Sénat recrute par concours 3 agents de sécurité du Palais

 

Conditions requises pour concourir :

  • posséder, à la date de clôture des inscriptions, la nationalité française ou la nationalité d’un autre État membre de l’Union européenne ou partie à l’accord sur l’Espace économique européen(1) ;

 

  • jouir de ses droits civiques ;

 

  • présenter un bulletin n° 2 du casier judiciaire – ou équivalent pour les candidats non Français – ne comportant pas de mention incompatible avec l’exercice des fonctions postulées ;

 

  • être âgé(e) de plus de 18 ans au 1er janvier 2018 ;

 

  • avoir satisfait à ses obligations légales au regard du Code du service national. À défaut, les candidats seraient autorisés à participer aux épreuves mais devraient satisfaire à ces obligations légales avant la date fixée pour la prise effective des fonctions, sous peine de perdre le bénéfice de leur classement ;

 

  • justifier, à la date de clôture des inscriptions et au cours des dix années précédant celle-ci (c’est-à-dire sur la période du 6 juillet 2008 au 5 juillet 2018) :

– soit au moins de trois années de services actifs comme sapeurs-pompiers militaires ou professionnels,

– soit au moins de trois années d’exercice professionnel dans un service de sécurité incendie ;

  • être titulaire de l’unité d’enseignement « Premiers secours en équipe de niveau 2 » (PSE 2) et avoir satisfait, depuis moins de cinq ans à la date de clôture des inscriptions, à l’obligation de formation continue visée à l’article 5 de l’arrêté du 24 mai 2000 portant organisation de la formation continue dans le domaine des premiers secours ;

 

  • détenir, à la date de clôture des inscriptions, le permis de conduire de catégorie B ;

 

  • justifier, à la date de clôture des inscriptions, au moins de l’une des situations suivantes :

– être titulaire de la qualification d’agent de service de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP 1),

– être titulaire de la qualification de chef d’équipe de sécurité incendie et d’assistance à personnes (SSIAP 2),

– être ou avoir été homme du rang des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires et titulaire de la formation initiale correspondante, des pompiers militaires de l’armée de terre, des pompiers militaires de l’armée de l’air ou des marins-pompiers de la marine nationale et avoir suivi, sans évaluation, le module complémentaire prévu à l’annexe VI, chapitre 1er de l’arrêté du 2 mai 2005 relatif aux missions, à l’emploi et à la qualification du personnel permanent des services de sécurité incendie des établissements recevant du public et des immeubles de grande hauteur (ces dispositions devant entraîner la remise du diplôme de SSIAP 1 par équivalence),

– être ou avoir été, au minimum sous-officier des sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires, des pompiers militaires de l’armée de terre, des pompiers militaires de l’armée de l’air ou des marins-pompiers de la marine nationale et titulaire de l’unité de valeur de formation des sapeurs pompiers PRV 1 ou de l’AP 1 ou du certificat de prévention délivré par le Ministre de l’Intérieur,

– être titulaire de l’un des diplômes suivants : bac professionnel spécialité « sécurité prévention », brevet professionnel « agent technique de prévention et de sécurité », certificat d’aptitude professionnel « agent de prévention et de sécurité » ou mention complémentaire « sécurité civile et d’entreprise »,

– être titulaire du brevet national de jeunes sapeurs-pompiers depuis moins de trois ans et avoir suivi, sans évaluation, le module complémentaire prévu à l’annexe VI, chapitre 1er de l’arrêté du 2 mai 2005 précité (ces dispositions devant entraîner la remise du diplôme de SSIAP 1 par équivalence),

– être titulaire de l’initiation à la prévention contre les risques d’incendie et de panique.

Pré inscription par Internet    CLIQUEZ-ICI
(possible jusqu’au jeudi 5 juillet 2018 inclus).

 

Voitures-radar : Article Blog 83-629 trés interressant …

Une note interne du ministère de l’intérieur datant du 30 mars 2017 conteste la légalité de ces « voitures-radar ». En effet, en utilisant du matériel mis à disposition par l’État, ces entreprises pourraient voir leurs contrats requalifiés en prêt de main-d’œuvre illicite selon les dispositions de l’article L. 8241-1 du code du travail. Cette note souligne également l’impossibilité de vérifier la moralité des agents mettant en œuvre ces missions.

MORALITE
La sécurité privée permet de justifier d’une bonne moralité des « éventuels » conducteur de « voiture-radar, via le CNAPS.

La sécurité privée est soumis à un code de déontologie, avec des obligations de transparence et de loyauté auprès de l’état.

La sécurité privée à l’obligation aussi d’agir avec courtoisie et sans violence auprès du public,

Et sanction ultime, l’état peut à tout moment retirer ou suspendre une carte professionnelle d’un agent pour un mauvais comportement ou des infractions…..

Interdiction de toute consommation d’alcool ou de stupéfiant en service, etc ….

POURQUOI PAS LA SECURITE PRIVEE ?
Car l’état veut une plus grande « co-production » de sécurité, un « continuum » de la sécurité. Cela permettra d’établir de véritable liens opérationnels entre des entreprises de sécurité privée et la Gendarmerie ou la Police.

Qui de mieux placé pour assurer la conduite de voiture radar mise à disposition de l’état (comme les portiques de sécurité dans les tribunaux ou encore les caissons rayons X en aéroport) pour assurer la sécurité des personnes et des biens, conformément au CSI livre VI ?

L’état considère que la sécurité privée est complémentaire pour la sécurité du pays. Pourquoi pas en matière de sécurité routière ?

La sécurité privée est aussi le mieux placé concernant la privatisation des « stationnements payants »: Moralité, contrôle de l’état, etc …Après tout les déboires de « streeteo » et autre ( voir ici: http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-y-a-t-il-un-bug-dans-le-recrutement-des-agents-moovia-et-streeteo-07-05-2018-7703793.php )

La sécurité privée a un code de déontologie, des activités extrêmement encadré et contrôlés …

Pourquoi « créer » autre chose, alors que la sécurité privée peut absolument assurer cette fonction, comme on cela ce fait en Suisse par exemple.

COMMENT FAIRE ?

Pourquoi ne pas créer une carte professionnelle spécifique à la conduite des voitures radars de l’état , avec une formation spécifique ?

Pour l’exercice sur la voie publique, étant donné que l’on accepte bien les convoyeurs de fond (Armés !) sur la voie publique ou encore les gardes du corp sans aucune autorisation de qui que ce soit, pourquoi ne pas autoriser la « conduite » de ce type de véhicule sur la voie publique ?

Des Agents de sécurité dés 75 logements est-ce concevable ?

Article BLOG 83-629

Imposer un agent de sûreté (comme pour les SSIAP en ERP) est assez rare, mais conformément à l’Article L271-1 du CSI, un bailleur doit faire assurer le gardiennage ou la surveillance des immeubles collectifs à usage locatif dont il a la gestion.

Cette obligation de gardiennage ou de surveillance s’appliquent actuellement à tout bailleur dès lors qu’il gère 100 logements locatifs ou plus dans un immeuble ou groupe d’immeubles collectifs formant un ensemble situé :

– soit dans une zone urbaine sensible

– soit dans une commune dont la population dépasse 25 000 habitants ou qui est comprise dans une aire urbaine d’un seul tenant regroupant au moins 50 000 habitants et dont une ou plusieurs communes comptent plus de 15 000 habitants.

Mais un amendement actuellement déposé est à l’étude …. et pourrais imposer des agents de sécurité DES 75 logements (au lieu de 100 actuellement) et surtout ces 75 logements où l’on impose un agent de sécurité ne seraient plus obligés d’être géré par un bailleur unique … mais imposé aussi si il y à plusieurs bailleurs ! (et il y aurais la possibilité que plusieurs bailleurs se mutualisent pour financer ce gardiennage).

Amendement N° CE1979 sur le Projet de loi N° 846 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique
Le présent amendement propose de moderniser le régime juridique du gardiennage et de la surveillance des immeubles tels qu’il résulte de l’article L. 271‑1 du Code de la sécurité intérieure. Il a pour objectif, d’une part, de mettre ce régime en cohérence avec les évolutions normatives survenues depuis sa dernière modification, et, d’autre part, de l’adapter aux réalités des zones concernées.

Les règles régissant le gardiennage n’apparaissent pas forcément adaptées aux réalités rencontrées sur le terrain.

Deux dispositions sont particulièrement visées :

– le seuil de 100 logements à partir duquel s’applique l’obligation de gardiennage,

– et la nécessité que ces 100 logements soient forcément gérés par un bailleur unique. Il apparaît en effet difficilement compréhensible qu’à nombre de logements égal, certains immeubles ou ensemble d’immeubles soient soumis à l’obligation de gardiennage alors que d’autres ne le sont pas.

TEXTE ACTUELLEMENT EN VIGUEUR

Article L271-1

Les propriétaires, exploitants ou affectataires, selon le cas, d’immeubles à usage d’habitation et de locaux administratifs, professionnels ou commerciaux doivent, lorsque l’importance de ces immeubles ou de ces locaux ou leur situation le justifient, assurer le gardiennage ou la surveillance de ceux-ci et prendre les mesures permettant d’éviter les risques manifestes pour la sécurité et la tranquillité des locaux.

Un décret en Conseil d’Etat précise les zones dans lesquelles cette obligation s’applique, les caractéristiques des immeubles ou locaux qui y sont assujettis, les mesures de gardiennage ou de surveillance à prendre en fonction de l’usage, de la localisation et de la taille des immeubles ou locaux et les dates auxquelles ces mesures devront au plus tard intervenir.

Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale exerçant la compétence relative aux dispositifs locaux de prévention de la délinquance peuvent contribuer à l’obligation prévue par le présent article lorsque les immeubles ou groupes d’immeubles collectifs à usage d’habitation qui y sont assujettis sont particulièrement exposés à des risques de délinquance et font l’objet de dispositions des contrats locaux de sécurité.

TEXTE EN PROJET (SI L’AMENDEMENT PASSE)

Article L271-1 ( en projet)

(en rouge les rajoutsbarré les suppressions)

Les propriétaires, exploitants ou affectataires, selon le cas, d’immeubles à usage d’habitation et de locaux administratifs, professionnels ou commerciaux doivent, lorsque l’importance de ces immeubles ou de ces locaux ou leur situation le justifient, assurer le gardiennage ou la surveillance de ceux-ci et prendre les mesures permettant d’éviter les risques manifestes pour la sécurité et la tranquillité des locaux.

Les dispositions du premier alinéa s’appliquent à tout bailleur dès lors qu’il gère des logements locatifs dans un immeuble ou groupe d’immeubles collectifs comprenant 75 logements locatifs ou plus et formant un ensemble situé

-soit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville défini au 3° de l’article 42 de la loi n° 95‑115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire,

– soit dans une commune dont la population dépasse 25 000 habitants ou qui est comprise dans une aire urbaine d’un seul tenant regroupant au moins 50 000 habitants et dont une ou plusieurs communes comptent plus de 15 000 habitants.

Les fonctions de gardiennage ou de surveillance sont assurées sur l’ensemble de l’année par au moins une personne à temps plein ou équivalent temps plein à partir de 75 logements, puis par une personne supplémentaire à temps plein ou équivalent temps plein par tranche de cent logements supplémentaires. Dans le cas où ces logements seraient gérés par plusieurs bailleurs, ces derniers ont la possibilité de mutualiser les fonctions de gardiennage et de surveillance et les frais qui en résultent.

Un décret en Conseil d’Etat précise les zones dans lesquelles cette obligation s’applique, les caractéristiques des immeubles ou locaux qui y sont assujettis, les mesures de gardiennage ou de surveillance à prendre en fonction de l’usage , de la localisation et de la taille et de la localisation des immeubles ou locaux et les dates auxquelles ces mesures devront au plus tard intervenir.

Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale exerçant la compétence relative aux dispositifs locaux de prévention de la délinquance peuvent contribuer à l’obligation prévue par le présent article lorsque les immeubles ou groupes d’immeubles collectifs à usage d’habitation qui y sont assujettis sont particulièrement exposés à des risques de délinquance et font l’objet de dispositions des contrats locaux de sécurité.

Valérie DEROUET-MAZOYER élue présidente du collège du CNAPS

Le 5 mars 2018,  Valérie Derouet-Mazoyer a été élue à la présidence du Collège du CNAPS à l’unanimité, elle succède à Alain Bauer. Le Collège a élu Stéphane Volant à la vice-présidence.

article : CNAPS-securite.fr

Le CNAPS, régulateur de la sécurité privée depuis 2012

Le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) est un établissement public administratif né en 2012 d’une volonté commune de l’Etat et de la profession de moraliser et de professionnaliser le secteur de la sécurité privée. Ce dernier a généré en 2017 un chiffre d’affaires de près de 6 milliards d’euros et emploie près de 170 000 agents au sein de 9 000 établissements. Le CNAPS, placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, exercée par le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ), est chargé de la régulation du secteur de la sécurité privée. Le CNAPS a trois missions : la délivrance des titres permettant l’accès à la profession, une action disciplinaire au travers de ses contrôles et une mission de conseil et d’assistance au secteur.

Le CNAPS est administré par un Collège, qui remplit les fonctions d’un conseil d’administration, composé de 25 membres : 11 représentants de l’État, 1 magistrat du parquet général près la Cour de cassation et 1 membre du Conseil d’État, 8 personnes issues des activités privées de sécurité et 4 personnalités qualifiées.

Les nouveaux président et vice-président du Collège

Valérie Derouet-Mazoyer a été membre du Collège depuis 2012 comme personnalité qualifiée, et vice-présidente entre 2015 et 2017. Elle a été également présidente de la commission normalisation du Collège. Elle est actuellement directeur auprès du directeur exécutif groupe parc nucléaire et thermique, coordonnateur du comité stratégique de la filière nucléaire chez EDF, après avoir exercé des fonctions de dirigeante chez EADS (Airbus Group), AREVA, Cogéma et Compagnie Générale des Eaux. Elle est par ailleurs administratrice du Conseil Supérieur de la Formation et de la Recherche Stratégique (CSFRS) et de l’Institut des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN). Elle est diplômée de l’Ecole des Mines de Paris et de l’IHEDN. Elle est également Colonelle de Réserve Opérationnelle de l’Armée de l’Air.

Stéphane Volant est secrétaire général de la SNCF et président du Club des Directeurs de Sécurité et de sûreté des Entreprises (CDSE). Il a rejoint la SNCF en 1996 pour occuper successivement les fonctions de conseiller du président puis de directeur des relations institutionnelles. Il passe ensuite deux années au sein de la holding du groupe VINCI comme directeur des relations institutionnelles. Depuis 2008, il est nommé secrétaire général du groupe SNCF, où il exerce notamment la tutelle de la direction de la sûreté. Il est administrateur de l’IHEDN et de la Fondation Saint-Cyr. Depuis septembre 2017, il est président du CDSE.

Le SNES lance la 1ère édition des Palmes APS 2018 du Professionnalisme en Sécurité Privée

Le SNES lance la 1ère édition des « Palmes APS 2018 du Professionnalisme en Sécurité Privée »

Le SNES lance la 1ère édition des Palmes APS 2018 du Professionnalisme en Sécurité Privée

Article de la SNES

A  l’occasion de son 26 ème Congrès National qui se tiendra à Lyon (69) le 21 et 22 juin prochain, le SNES lance, les « Palmes APS 2018 du professionnalisme en sécurité privée » afin de promouvoir l’image de marque du secteur à travers le professionnalisme de ses agents de sécurité. Cette manifestation annuelle distinguera par catégorie les femmes et les hommes de terrain pour la qualité et leur engagement professionnel.

Cette première édition est réservée aux 30 000 collaboratrices et collaborateurs présentés par les entreprises adhérentes au SNES. La prochaine édition 2019 sera ouverte par le biais d’une plateforme Internet, à l’ensemble des entreprises du secteur sans distinction d’appartenance patronale.

Une initiative que le Syndicat National des Entreprises de Sécurité a choisi de mettre en évidence chaque année pour leur professionnalisme afin de mieux valoriser et de faire prendre la juste mesure du professionnalisme de chaque agent de prévention et sécurité.

Valoriser la profession à travers cette distinction

L’agent de sécurité h/f est présenté par son entreprise qui devra au préalable être adhérente du SNES pour l’édition 2018. L’entreprise devra argumenter avec franchise et précision auprès d’une commission composée d’experts.

Au final, c’est l’agent de sécurité qui sera distingué et recevra un trophée avec la mention de l’entreprise qui l’emploie pour la mission distinguée et effectuée.

 

Le secteur de la sécurité privée

Depuis les attentats de 2015, les entreprises privées de sécurité ont fortement contribué à la sécurité publique en appui auprès des forces de l’ordre.

L’activité des sociétés privées de sécurité se caractérise depuis plusieurs années par sa forte croissance. Leur nombre s’établissait à 10 650 en 2016, en augmentation continue (+ 8,6 %) depuis 2011 pour un chiffre d’affaires de + 6,6 Md€ hors taxes.

Au 31 décembre 2016, le secteur comptait 167 800 salariés, soit une augmentation de 4,5 % par rapport à 2015 et de 14,3 % depuis 2011 (Cour des comptes).

 

Télécharger le formulaire de candidature (word)

Caméra aux caisses ….Surveillance sur les fraudes potentielles….

Ces caméras de surveillance ont été mis en place dés 2015 aux Etats Unis par la société STOPLITT afin de limité les fraudes aux caisses.

Celles ci détectent automatiquement lorsque l’article n’est pas scannés que se soit par le client ou par la personne en caisse. Il est capable de signaler les produits « oubliés » mis dans un sac par mégarde.