La 20ème édition du salon international de la sécurité intérieure des Etats

Du 21 au 24 novembre 2017 au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte en Seine-Saint-Denis se déroulera la 20ème édition du salon international de la sécurité intérieure des Etat.

Milipol est organisé sous l’égide du Ministère français de l’intérieur en partenariat avec la Police Nationale, la Gendarmerie National, la Sécurité Civile, la Douane, la Direction Générale de l’Armement et Europol.

Les chiffres communiqués par les organisateurs, 24056 visiteurs professionnels venus de 143 pays, 115 délégations officielles de 77 pays et 949 exposants venus de 55 pays ainsi qu’environ 358 journalistes issus de 22 pays qui se déplacent spécialement pour cet événement.

Le rendez-vous « Milipol Innovation Awards »

Un concours réservé aux exposants qui récompense les entreprises les plus innovantes du secteur. Les finalistes sélectionnés recevront le « Milipol Innovation Awards 2017 » lors de la cérémonie de remise des prix.

Ce sont 15 finalistes qui recevront le « Milipol Innovation Awards 2017 » dans les thématiques suivantes :

Gestion de crise

  • FIRE SUPPRESSION SYSTEMS : Premier extincteur au monde facile à manipuler
  • HTDS – HI-TECH DETECTION SYSTEMS
  • PHONAK COMMUNICATIONS : Système Roger Covert

Sécurité des villes intelligentes

  • AIR-LYNX: Air-Lynx Manpack ALM 17000 – Réseau radio LTE 4G portatif
  • BRAINCHIP SAS : BrainChip Accelerator, une carte pour le calcul neuromorphique
  • HTDS – HI-TECH DETECTION SYSTEMS: Barrières anti-camion-bélier

Drone et anti-drone, robotique

  • DIODON DRONE TECHNOLOGY: DIODON Drone – Premiers drones gonflables à plusieurs rotors
  • HGH INFRARED SYSTEMS: Option V-LRF pour SPYNEL
  • THALES: Spy’Ranger, un drone qui change la donne

Cybersécurité

  • ATOS: PSOC Prescriptive Security Operations Center
  • BRAINCHIP SAS: BrainChip Accelerator, une carte pour le calcul neuromorphique
  • KUDELSKI SECURITY: White Noise – Solution communications sécurisées

Équipements individuels / Protection des primo-intervenants

  • SAMPAIO & FILHOS: Tissu retardateur de flamme et thermorégulé par matériau à changement de phase
  • BERTIN INSTRUMENTS: FusionSight – Monoculaire portable
  • ROSTAING : SCANFORCE – Gant détecteur de métal

L’événement sera structuré autour de conférences sur les thématiques phares suivantes:

  • Cybersécurité et fraude
  • Gestion de crises et résiliences
  • Identité numérique et contrôle des frontières
  • Lutte contre le terrorisme
  • Sécurité dans la ville (Safe and Smart Cities)

Vitrine internationale pour les produits et services de sécurité publique et industrielle. Le salon accueillera tous les acteurs clés de la sécurité intérieure, les donneurs d’ordre, les fournisseurs ainsi que les experts, qui seront présents pour échanger autour des nouvelles problématiques de sécurité et aussi de découvrir les dernières tendances sur les nouvelles technologies.

Depuis 1984, le salon MILIPOL a pour vocation d’exposer des solutions en matière de lutte contre la criminalité, d’assurer la connectivité des forces de sécurité lors de missions critiques ou d’interventions dans les milieux hostiles. Rendre les villes et ses infrastructures plus sûres et plus intelligentes, sécuriser les marchés financiers mondiaux, protéger les données et la vie privée ainsi que pour les opérations de sécurité publique et de maintien de l’ordre, ainsi que la surveillance des frontières, sans oublier la sécurité aéroportuaire, portuaire et routière.

Consultez le programme complet

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source : sécurité-mag

Déclaration commune SNES USP

source officielle et non modifieé :securite.e-snes.org

Nous vivons un véritable paradoxe ! Les entreprises de sécurité privée ont été fortement engagées, en appui de l’action publique, au lendemain des attentats terroristes et lors de l’Euro 2016. Elles ont fait la démonstration recon­nue de leur réactivité et de leur capacité opérationnelle sur l’ensemble du territoire. Et pourtant, nous assistons à une dégradation sauvage et continue du marché alimenté par des pratiques illégales et un dumping suicidaire visant à réduire, toujours davantage, les coûts conduisant à des prix anormalement bas.

Au risque de mettre en péril la sécurité de tous

On ne peut, sans cesse, revoir au rabais les prestations dans un contexte aussi sensible. On ne peut laisser faire, sans réagir, les entreprises peu scrupuleuses qui agissent pour leurs profits immédiats et contre la sécurité de tous.

Attitude irresponsable !

Voulons nous un secteur profitable et dynamique en capacité de répondre à de nouvelles missions et à de nouvelles exigences ? En capacité de réaliser les investissements nécessaires ? Voulons-nous être attractifs et offrir des per­spectives de carrière ? Voulons-nous transformer nos entreprises, offrir des solutions innovantes et gagner le pari des technologies ?

Evidemment, ceux qui croient en nos métiers, le veulent !

Aujourd’hui, responsables, nos deux syndicats représentatifs tirent solennellement la sonnette d’alarme. Nous por­tons en partage l’espoir des entreprises responsables qui ne veulent pas céder à la tentation du pire. Nous parlons donc, ici et maintenant, d’une même voix pour en appeler aussi à la responsabilité des acheteurs tant privés que publics. Il en va clairement de comportements d’achats irresponsables de certains d’entre eux. Tendance qui se généralise dangereusement.

Au regard des dangers que nous dénonçons, nos deux organisations appellent à la conscience de tous pour éviter la poursuite de ce jeu de massacre. Pour faire face aux nouveaux enjeux, pour investir, pour former, pour encadrer, nos entreprises doivent être rentables et cesser de séjourner en salle de soins palliatifs en dépendance permanente des aides de l’Etat. Oui. Il faut un nouvel ordre économique dans notre secteur. Il passe par une action collective mature que doivent porter les entrepreneurs de toutes tailles.

Ils s’engagent et prennent des risques

Il n’y a pas de sauveur miracle ni de guide auto-proclamé. Il y a des entrepreneurs, des entreprises et des femmes et des hommes qui doivent être fiers de leur métier et de leur utilité dans le dispositif de sécurité intérieure du pays.

SNES et USP partagent cette même vision et l’urgence du moment

Ensemble, aux côtés des entrepreneurs et de leurs salariés, il était de notre devoir de lancer, en commun, haut et fort, l’alerte !

 

Jean-Pierre Tripet, Président du SNES

Claude TARLET, Président de l’USP

 

 

Au revoir État d’urgence…Bonjour Loi antiterrorisme

Depuis 2 ans maintenant nous étions en « état d’urgence ». A partir de ce mardi, le régime d’exception mis en place au lendemain des attentats du 13 novembre laisse place à un nouveau dispositif légal qui pérennise certaines mesures jusqu’ici dérogatoires, tout en redonnant une certaine marge de manœuvre au pouvoir judiciaire, garant des libertés publiques.

La nouvelle loi qui renforce la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme a été voté par 415 voix sur 577 à l’Assemblée nationale le 03 octobre 2017. Ceci malgré les réclamations du maintien de l’état d’urgence par une partie de la droite et une partie de la gauche dont La France insoumise.

Le Président de la République a déclaré que cette loi « permettre de renforcer nos moyens dans la lutte contre le terrorisme, en particulier dans les lieux qui auront vocation à rassembler du public ».

CE QUI CHANGE ET CE QUI RESTE :

 – L’opération sentinelle maintenue

Cette nouvelle réforme n’ôtera pas les patrouilles des forces de sécurité sur le territoire.

– L’assignation à résidence remaniée

Actuellement 600 assignations à résidence ont été prononcé contre divers individus, dont 41 sont toujours en vigueur.

La nouvelle loi prévoit, à partir de novembre, que le ministre de l’Intérieur puisse, après en avoir informé le procureur de la République, assigner l’individu non plus à son domicile, mais dans un périmètre déterminé « qui ne peut être inférieur à la commune » et qui puisse lui laisser la possibilité de « poursuivre sa vie familiale et professionnelle ».

Comme sous le régime de l’état d’urgence, il pourra lui être demandé de se présenter périodiquement aux services de police, y compris le week-end. Cette assignation serait limitée à trois mois mais renouvelables sur décision motivée.

– Les perquisitions administratives élargies

La possibilité pour le préfet de procéder à une perquisition administrative en tout lieu c’est à dire aussi bien lieu professionnel que personnel.

Mais au lieu de « notifier » simplement cette décision au procureur de la République, le texte exige une « autorisation » du procureur avant la perquisition.

– Fermeture des lieux de culte

La nouvelle loi pérennise cette possibilité, prévoyant que le préfet puisse par arrêté fermer un lieu de culte dans la limite de six mois, avec une possible procédure contradictoire et un recours suspensif devant le juge, en cas de diffusion « d’idées ou de théories » jugées dangereuses, et non simplement de propos faisant l’apologie du terrorisme.

– Contrôle aux frontières

La loi entend « maintenir », au-delà du 1er novembre, « un niveau important de possibilités de contrôle », avec notamment l’élargissement de la zone de contrôle aux abords des gares internationales, l’extension de 6 à 12 heures de la durée légale de ces contrôles, et l’élargissement des contrôles dans certains points de passage frontaliers « désignés par arrêté en raison de leur fréquentation et de leur vulnérabilité ».

Ce qui inclut les ports et aéroports jugés sensibles.

Il est néanmoins plus question d’effectuer un contrôle systématique, comme cela était depui deux ans par dérogation aux accords de Schengen.

Source : www.nicematin.com

 

Quoi de neuf pour la SuGe (SNCF) et le GPSR (RATPS)

Dans le cadre de leur mission de prévention à l’ordre public et de protection de la sécurité des personnes et des biens la SUGE et le GPSR ont déjà le droit de procéder en tous lieux, au moyen de cameras individuelles, à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions. Ceci lorsque se produit ou est susceptible de de produire un incident.

Dorénavant, avec la loi 2017-1510, les agents menacés pourront transmettre en temps réel au poste de commandement du service interne de sécurité les images captées et enregistrées par leur camera individuelle.

A lire aussiUne nouvelle arme de service pour les agents de la SUGE, la police ferroviaire.

Du nouveau pour 2017 dans la sécurité privée

Les nouvelles prérogatives (après la loi n°2017-1510 du 30 octobre 2017) pour les agents de sécurité privée prennent effet immédiat et ceci jusqu’au 31 décembre 2020, dans l’attente d’un contrôle parlementaire.

Le périmètre de protection

Face à un risque d’acte terrorisme, le préfet peut, par arrêter, instituer un périmètre de protection dans lequel la circulation et l’accès des personnes sont réglementés.

Cette arrêté préfectoral ne peut excéder un mois.

Il peut autoriser, dans ce périmètre de protection, et avec le consentement des personnes faisant l’objet de ces vérifications, à des palpations de sécurités, à l’inspection visuelle et la fouille des bagages.

Les personnes autorisés à ces manipulations sont :

– Les officiers et les gradés de la gendarmerie, les gendarmes comptant au moins trois ans de service dans la gendarmerie, nominativement désignés par arrêté des ministres de la justice et de l’intérieur, après avis conforme d’une commission ;

– Les inspecteurs généraux, les sous-directeurs de police active, les contrôleurs généraux, les commissaires de police et les officiers de police ;

– Les fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale comptant au moins trois ans de services dans ce corps, nominativement désignés par arrêté des ministres de la justice et de l’intérieur, après avis conforme d’une commission.

ainsi que, sous la responsabilité des agents cités ci-dessus:

–  Les élèves-gendarmes affectés en unité opérationnelle et les gendarmes n’ayant pas la qualité d’officier de police judiciaire ;

– Les fonctionnaires des services actifs de la police nationale, titulaires et stagiaires, n’ayant pas la qualité d’officier de police judiciaire ;

– Les fonctionnaires des services actifs de police nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l’article 20 ;

– Les volontaires servant en qualité de militaire dans la gendarmerie et les militaires servant au titre de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l‘article 20-1 ;

– Les adjoints de sécurité et les membres de la réserve civile de la police nationale qui ne remplissent pas les conditions prévues à l’article 20-1 du présent code ;

–  Les contrôleurs de la préfecture de police exerçant leurs fonctions dans la spécialité voie publique et les agents de surveillance de Paris ;

– Les agents de police municipale ;

– Les gardes champêtres

Aide à la palpation, et contrôle ou fouille des bagages dans un périmètre de protection:  Sécurité privée !

Pour la mise en œuvre de ces opérations, les forces de l’ordre (cité plus haut)  peuvent être assistés par des agents de sécurité privée (Carte pro surveillance humaine)  exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1 du CSI, placés sous l’autorité d’un officier de police judiciaire.

Les agents de sécurité devront-être spécialement habilitées à cet effet et agréées par le préfet pour l’événement.

Particularité de ces périmètres de protection pour la sécurité privée, en cas de refus des personnes …

Les agents de sécurité (tout comme la police municipale) ne pourrons pas « interdire » l’accès, ou reconduire une personne à l’extérieur du périmètre en cas de refus du contrôle(palpation, fouille du sac): Seuls certains des acteurs des forces de l’ordre pourrons le faire !

Les personnes qui refusent de se soumettre, pour accéder ou circuler à l’intérieur de ce périmètre, aux palpations de sécurité, à l’inspection visuelle ou à la fouille de leurs bagages  s’en voient interdire l’accès ou sont reconduites d’office à l’extérieur du périmètre UNIQUEMENT par les agents ci-après:

– Les officiers et les gradés de la gendarmerie, les gendarmes comptant au moins trois ans de service dans la gendarmerie, nominativement désignés par arrêté des ministres de la justice et de l’intérieur, après avis conforme d’une commission ;

– Les inspecteurs généraux, les sous-directeurs de police active, les contrôleurs généraux, les commissaires de police et les officiers de police ;

– Les fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale comptant au moins trois ans de services dans ce corps, nominativement désignés par arrêté des ministres de la justice et de l’intérieur, après avis conforme d’une commission

ainsi que, sous la responsabilité des agents cités ci-dessus:

–  Les élèves-gendarmes affectés en unité opérationnelle et les gendarmes n’ayant pas la qualité d’officier de police judiciaire ;

– Les fonctionnaires des services actifs de la police nationale, titulaires et stagiaires, n’ayant pas la qualité d’officier de police judiciaire ;

– Les fonctionnaires des services actifs de police nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l’article 20 ;

– Les volontaires servant en qualité de militaire dans la gendarmerie et les militaires servant au titre de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l’article 20-1 ;

– Les adjoints de sécurité et les membres de la réserve civile de la police nationale qui ne remplissent pas les conditions prévues à l’article 20-1 du présent code ;

Visite d’un véhicule pénétrant le périmètre de protection: Interdite pour la sécurité privée 

Lorsque, compte tenu de la configuration des lieux, des véhicules sont susceptibles de pénétrer au sein de ce périmètre, l’arrêté du préfet peut également en subordonner l’accès à la visite du véhicule, avec le consentement de son conducteur.

Ces opérations ne peuvent être accomplies que par les agents des forces de l’ordre suivantes:

– Les officiers et les gradés de la gendarmerie, les gendarmes comptant au moins trois ans de service dans la gendarmerie, nominativement désignés par arrêté des ministres de la justice et de l’intérieur, après avis conforme d’une commission ;

– Les inspecteurs généraux, les sous-directeurs de police active, les contrôleurs généraux, les commissaires de police et les officiers de police ;

– Les fonctionnaires du corps d’encadrement et d’application de la police nationale comptant au moins trois ans de services dans ce corps, nominativement désignés par arrêté des ministres de la justice et de l’intérieur, après avis conforme d’une commission

ainsi que, sous la responsabilité des agents cités ci-dessus:

–  Les élèves-gendarmes affectés en unité opérationnelle et les gendarmes n’ayant pas la qualité d’officier de police judiciaire ;

– Les fonctionnaires des services actifs de la police nationale, titulaires et stagiaires, n’ayant pas la qualité d’officier de police judiciaire ;

– Les fonctionnaires des services actifs de police nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l’article 20 ;

– Les volontaires servant en qualité de militaire dans la gendarmerie et les militaires servant au titre de la réserve opérationnelle de la gendarmerie nationale ne remplissant pas les conditions prévues par l’article 20-1 ;

– Les adjoints de sécurité et les membres de la réserve civile de la police nationale qui ne remplissent pas les conditions prévues à l’article 20-1 du présent code ;

LES MODIFICATIONS DU CSI LIVRE VI (concernant la sécurité privée: en gras les modifications)

**** Article L613-1 ****

AVANT CETTE LOI n°2017-1510

Article L613-1 (Ancienne version)

Les agents exerçant une activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1 ne peuvent exercer leurs fonctions qu’à l’intérieur des bâtiments ou dans la limite des lieux dont ils ont la garde.
A titre exceptionnel, ils peuvent être autorisés, par le représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, par le préfet de police, à exercer sur la voie publique des missions, même itinérantes, de surveillance contre les vols, dégradations et effractions visant les biens dont ils ont la garde.

APRES CETTE LOI n°2017-1510

Article L613-1 (version actuelle – en vigueur)

Les agents exerçant une activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1 ne peuvent exercer leurs fonctions qu’à l’intérieur des bâtiments ou dans la limite des lieux dont ils ont la garde, y compris dans les périmètres de protection institués en application de l’article L. 226-1.

A titre exceptionnel, ils peuvent être autorisés, par le représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, par le préfet de police, à exercer sur la voie publique des missions, même itinérantes, de surveillance contre les vols, dégradations et effractions visant les biens dont ils ont la garde.

**** Article L613-2 ****

AVANT CETTE LOI n°2017-1510

Article L613-2 (Ancienne version)

Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1 peuvent procéder à l’inspection visuelle des bagages et, avec le consentement de leur propriétaire, à leur fouille.
Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1, spécialement habilitées à cet effet et agréées par le représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, par le préfet de police dans les conditions prévues par décret en Conseil d’Etat, peuvent, en cas de circonstances particulières liées à l’existence de menaces graves pour la sécurité publique, procéder, avec le consentement exprès des personnes, à des palpations de sécurité. Dans ce cas, la palpation de sécurité doit être faite par une personne de même sexe que la personne qui en fait l’objet.

Ces circonstances particulières sont constatées par un arrêté du représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, du préfet de police, qui en fixe la durée et détermine les lieux ou catégories de lieux dans lesquels les contrôles peuvent être effectués. Cet arrêté est communiqué au procureur de la République.

APRES CETTE LOI n°2017-1510

Article L613-2 (version actuelle – en vigueur)

Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1 peuvent procéder à l’inspection visuelle des bagages et, avec le consentement de leur propriétaire, à leur fouille.
Les personnes physiques exerçant l’activité mentionnée au 1° de l’article L. 611-1, spécialement habilitées à cet effet et agréées par le représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, par le préfet de police dans les conditions prévues par décret en Conseil d’Etat, peuvent, en cas de circonstances particulières liées à l’existence de menaces graves pour la sécurité publique ou lorsqu’un périmètre de protection a été institué en application de l’article L. 226-1, procéder, avec le consentement exprès des personnes, à des palpations de sécurité. Dans ce cas, la palpation de sécurité doit être faite par une personne de même sexe que la personne qui en fait l’objet.

En l’absence d’arrêté instituant un périmètre de protection, ces circonstances particulières sont constatées par un arrêté du représentant de l’Etat dans le département ou, à Paris, du préfet de police, qui en fixe la durée et détermine les lieux ou catégories de lieux dans lesquels les contrôles peuvent être effectués. Cet arrêté est communiqué au procureur de la République.

(source identique 83-629)

Intervention du Président de la République sur la sécurité …..

Ce mercredi 18 octobre 2017, Monsieur Emmanuel MACRON Président de la République, c’est adressé aux forces de sécurité intérieur afin de présenter les nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme ainsi que divers sujets afférents au climat sécuritaire difficile que traverse notre pays.

Un discours que vous pouvez découvrir en cliquant sur le lien ci dessous :

LIEN

 

Proposition de loi à l’Assemblée Nationale du 03 octobre 2017

Depuis quelques années maintenant notre pays subit des attaques physiques de personnages et de groupes diversmalveillants.

La réponse de l’État, proposée lors de cette Assemblée nationale, est qu’elle doit s’inscrire dans une stratégie globale de sécurité 2017-2022 reposant sur 4 piliers :

– réarmer l’État régalien dans ses missions de sécurité et de justice, par l’augmentation des moyens budgétaires dévolus aux forces de sécurité intérieure et à la justice ;

– protéger la Nation contre le terrorisme en renforçant les capacités d’action de l’État ;

– réhabiliter la sanction pénale par des peines réellement exécutées et une justice modernisée ;

– recentrer la police et la gendarmerie sur leurs missions prioritaires, en réorganisant les services de l’État, en redéfinissant les rôles des polices municipales et de la sécurité privée, en simplifiant les procédures et en développant la prévention.

Cette proposition englobe bien d’autres que notre livre V mais voici l’extrait nous concernant.

Pour le CSI Livre V les propositions sont les suivantes :

TITRE V

PRÉROGATIVES ET PROTECTION DES FORCES DE SÉCURITÉ INTÉRIEURE, POLICES MUNICIPALES, SÉCURITÉ PRIVÉE, PRÉVENTION

…/…

Article 49

L’article L. 611-1 du code de la sécurité intérieure est complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° À assurer la surveillance des détenus hospitalisés par des agents armés et spécialement formés et habilités, afin de répondre aux menaces particulières pesant sur les immeubles concernés et sur la sécurité des personnes qui s’y trouvent ».

Article 50

L’article L. 611-1 du code de la sécurité intérieure est complété par un 5° ainsi rédigé :

« 5° À assurer la gestion et la conservation des scellés judiciaires par des agents spécialement formés et habilités».

Article 51

L’article L. 611-1 du code de la sécurité intérieure est complété par un 6° ainsi rédigé :

« 6° À assurer la surveillance d’immeubles par des agents armés et spécialement formés et habilités, afin de répondre aux menaces particulières pesant sur les immeubles concernés et sur la sécurité des personnes qui s’y trouvent. »

…/…

Nombreux sont les Articles en demande de modification, n’hésitez pas à aller sur la page de Assemblée nationale et de lire attentivement ceux-ci.

Nouveau décret en 2018….peut-être

Que se passe-t-il pour un agent de sécurité en poste dans un lieu accueillant du public si une attaque comme celle de ce week-end à Marseille arrivait ?

A ce jour, si un tel scénario se produisait, l’agent de sécurité ne peut que prévenir les forces de l’ordre (gendarmerie et police). Mettre les personnes à l’abri, mais, les garder sur place et attendre … Pendant ce temps l’agresseur peut continuer ses mes-faits et faire plus de victimes.

Alors quelle solution… faut-il armer l’agent de sécurité ?

On ne parle pas d’armement de catégorie B (Art. L 611.1 1 bis – Agent de Surveillance Renforcé ASR) mais d’armement de catégorie D (non-létal).

L’article 10 de la loi n°2017-258 du 28 février 2017 relative à la sécurité publique prévoit la possibilité d’armer les agents de sécurité en catégorie D. Rappelons que l’armement en catégorie D peut être un taser, un tonfa ou une bombe lacrymogène.

Il est dit qu’un décret devrait voir le jour au 01 janvier 2018 concernant les modalités d’acquisition de formation et le type d’arme de catégorie D qu’un agent de sécurité privé spécifique pourrait avoir droit d’utiliser. Ce décret ne serait pas une généralité, seulement autorisé dans certains lieux et avec toutes les formations, modalités d’acquisition nécessaires.

Néanmoins, soyons réaliste, ce type de renfort quotidien serait éventuellement efficace face à une arme blanche ou de poing mais pas face à une arme de guerre.

2016 : +10,5% DE CROISSANCE POUR LES ENTREPRISES PRIVÉES DE SURVEILLANCE HUMAINE

Le Rapport de Branche 2017 de la Sécurité Privée vient de paraître. Il rassemble les dernières données disponibles 2016 concernant les entreprises privées de Surveillance Humaine réalisant aussi, en complément, des prestations de sécurité électronique, transport de fond, formation, et autres activités annexes, ainsi que les entreprises spécialisées dans la sûreté aérienne et aéroportuaire.

Le SNES vous propose une synthèse détaillée de ce rapport de Branche 2017 avec les principales données économiques et sociales du secteur de la sécurité privée pour l’année 2016.

DONNÉES SOCIALES GLOBALES 2016 :

DONNÉES ECONOMIQUES GLOBALE 2016 :

DONNÉES SOCIALES GLOBALES 2016 – STRUCTURE DES EFFECTIFS :

Source e-snes.org,   n’hésitez pas à y aller ……..

Qu’est-ce que le décret n°2016-515 du 26 avril 2016 ?

Les agents privés de Sécurité qui sollicitent le renouvellement de leur carte professionnelle devront justifier, à compter du 01 janvier 2018, d’une formation continue.

C’est-à-dire que le titulaire d’une carte professionnelle qui expire après le 01 janvier 2018, devra obligatoirement présenter une attestation de formation continues correspondant aux activités indiquées sur sa carte pro initiale. A défaut, celle-ci ne pourra pas être renouvelée.

L’obligation de formation continue s’applique donc aux seuls titulaires de cartes professionnelles expirantes après le 01 janvier 2018.

Comment adresser la demande de renouvellement de carte professionnelle au CNAPS ?

Faire la demande à la délégation territoriale compétente pour le département de résidence du demandeur. Vous pouvez faire le renouvellement en ligne sur le CNAPS.

Quand l’adresse ?

La demande de renouvellement doit être adressée au moins 3 mois avant la date d’expiration. Même si aucune disposition du CSI n’interdit à un agent privé de sécurité de demander le renouvellement de sa carte professionnelle plus de trois mois avant la date d’expiration du titre, mieux vaut éviter de trop anticipé la demande.

Sous quelles conditions sont délivrés les récépissés ?

Le récépissé prévu au code de la sécurité intérieure est destiné à protéger l’agent privé de sécurité des conséquences de délais d’instruction  trop longs.

Il lui permet de poursuivre régulièrement son activité pro jusqu’à l’intervention d’une décision expresse de la commission territorialement compétente, lorsque sa carte professionnelle a expiré avant la fin de l’instruction de la demande de renouvellement.

Pour bénéficier d’un récépissé, il faut :

  • constituer un dossier complet dans lequel figurent toutes les pièces réclamées;
  • adresser sa demande au CNAPS avant la date de fin de validité de la carte professionnelle initiale, cachet de la poste faisant foi.
  • dans le cas d’une demande anticipée, le demandeur qui bénéficie  toujours d’une carte professionnelle en cours de validité reçoit un récépissé si la décision de la commission ne peut intervenir avant la date de fin de  validité du titre.