Que se passe-t-il pour un agent de sécurité en poste dans un lieu accueillant du public si une attaque comme celle de ce week-end à Marseille arrivait ?
A ce jour, si un tel scénario se produisait, l’agent de sécurité ne peut que prévenir les forces de l’ordre (gendarmerie et police). Mettre les personnes à l’abri, mais, les garder sur place et attendre … Pendant ce temps l’agresseur peut continuer ses mes-faits et faire plus de victimes.
Alors quelle solution… faut-il armer l’agent de sécurité ?
On ne parle pas d’armement de catégorie B (Art. L 611.1 1 bis – Agent de Surveillance Renforcé ASR) mais d’armement de catégorie D (non-létal).
L’article 10 de la loi n°2017-258 du 28 février 2017 relative à la sécurité publique prévoit la possibilité d’armer les agents de sécurité en catégorie D. Rappelons que l’armement en catégorie D peut être un taser, un tonfa ou une bombe lacrymogène.
Il est dit qu’un décret devrait voir le jour au 01 janvier 2018 concernant les modalités d’acquisition de formation et le type d’arme de catégorie D qu’un agent de sécurité privé spécifique pourrait avoir droit d’utiliser. Ce décret ne serait pas une généralité, seulement autorisé dans certains lieux et avec toutes les formations, modalités d’acquisition nécessaires.
Néanmoins, soyons réaliste, ce type de renfort quotidien serait éventuellement efficace face à une arme blanche ou de poing mais pas face à une arme de guerre.