amende stades (Publication Instagram) (Message Twitter)

Une nouvelle amende contre la violence dans les stades

Ce jeudi 16 décembre, les représentants des ministères de l’Intérieur, de la Justice, de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, de la Fédération Française de Football et de la Ligue de Football Professionnel se sont réunis afin de renforcer le plan sécuritaire des stades.

Une des mesures annoncées afin prévenir ou sanctionner la violence dans les stades, concerne la création d’une amende forfaitaire délictuelle (AFD) c’est-à-dire une sanction pénale qui est prononcée, en dehors d’un procès, par un policier, un gendarme ou un agent public habilité qui constate une infraction. Elle permettra de sanctionner les infractions prévues à l’article 332-8 du Code du Sport : l’introduction, la détention et l’usage de fusées ou d’artifices de toute nature dans une enceinte sportive.

Cette amende forfaitaire va permettre de réduire drastiquement le temps du procès. On se rappelle que jusqu’à présent il fallait attendre la décision d’un préfet ou d’un tribunal avant de prononcer une interdiction de stade.

Pour le moment, le montant de l’amende n’a pas été communiqué et son champ d’application doit aussi être discuté entre les ministères.

Source : Ministère de l’intérieur

La délinquance a diminué en France vignete

La délinquance a diminué en France ?

Avril 2021 Le Ministère de l’Intérieur, via son service des statistiques de la sécurité, a publié ses chiffres en matière de sécurité. Ces chiffres servent à mesurer l’évolution des actes malveillants sur le territoire national.

Pour l’année 2020 les violences ont montré une diminution importante.

  • Vols sans violence contre les personnes (-24%),
  • cambriolages de logements (-20%),
  • vols violents sans armes (-19%) (…)

D’un autre côté, les violences intrafamiliales et sexuelles se sont vues en hausse (+11%)

D’un autre côté, les violences intrafamiliales et sexuelles se sont vues en hausse (+11%)

Le Ministère de l’Intérieur insiste que cette altération dans les chiffres est liée à la pandémie et aux deux confinements qui ont limité les déplacements. Les évènements violents se sont donc concentrés dans les foyers.

Dès mai 2021, les Français ont le droit de se déplacer plus librement.

La question se pose, est-ce que la délinquance va se dégrader ?

Formation Dirigeant en sécurité privée : rajout d’un module de 4h sur les armes

L’arrêté du 28 septembre 2018 modifiant l’arrêté du 27 juin 2017 portant cahier des charges applicable à la formation initiale aux activités privées de sécurité , à rajouté un module à la formation des dirigeants en sécurité privée.
 

Voici le module en plus:

Maîtriser la réglementation relative à l’acquisition, la détention, l’importation, le transport et la conservation des armesConnaître :
-les différentes catégories d’armes et autorisations administratives nécessaires pour mettre à disposition des agents privés de sécurité les armes mentionnées à l‘article R. 613-3 du code de la sécurité intérieure ;
-les conditions et modalités d’acquisition, de détention, d’importation, de transports et de conservation des armes autorisées (notamment nombre d’armes et de munitions autorisées, conditions de traçabilité des armes).
4 heures

Article du Blog 83-629

INFORMATIONS RELATIVES A L’ARMEMENT DANS LA SÉCURITÉ PRIVÉE

Article cnaps-securite.fr/actualités du 08 octobre 2018

Le décret n° 2017-1844 du 29 décembre 2017 relatif à l’exercice de certaines activités privées de sécurité avec le port d’une arme prévoit l’armement en catégorie D (matraque, tonfas, lacrymogènes) et B (armes de poing) de certaines catégories d’agents privés de sécurité et d’agents de protection physique des personnes. 

Les arrêtés relatifs à l’armement définissent :

  • le contenu de la formation initiale et des entraînements annuels à l’armement, pour les activités de sécurité exercées avec des armes de catégories B et D ;
  • le contenu de la formation continue (MAC) ;
  • le cahier des charges que devront respecter les organismes de formation pour être certifiés et autorisés par le CNAPS afin de réaliser ces formations ;
  • les exigences techniques d’acquisition et de stockage des armes.

 

Organisme de formation : quand et comment proposer des formations à l’armement ?

Formation aux armes de catégorie B

 

Formation aux armes de catégorie D

 

Agent de sécurité : quand et comment me former à l’armement ?

Aucun agent ne peut aujourd’hui se former à l’activité de surveillance armée.

Dès lors que les centres de formation seront autorisés par le CNAPS à délivrer des formations dans ce domaine, vous devrez solliciter une autorisation préalable d’entrée en formation auprès du CNAPS.

Attention : Assurez-vous que votre centre de formation est autorisé par le CNAPS avant toute entrée en formation. Pour vérifier la validité de l’autorisation d’exercice de votre centre, rendez-vous sur le téléservice « autorisations des entreprises ».

Aucun agent de sécurité ne peut donc aujourd’hui exercer son activité avec une arme de catégorie D ou B sous peine de sanctions.

Entreprise de sécurité : quand et comment proposer des prestations de surveillance armée ?

Aucune entreprise ne peut aujourd’hui employer des agents de surveillance armée.

Dès lors que les centres de formation seront autorisés à délivrer des formations dans ce domaine, et que les premiers agents auront été formés à cette activité, les entreprises de sécurité privée autorisées à exercer par le CNAPS pourront employer les agents titulaires d’une carte professionnelle mentionnant l’activité de surveillance armée et proposer des prestations de sécurité armée.

Modification dans l’arrêté du 28 septembre 2018 …..

Article publié par Blog 83-629

Modification de la forme des diplômes en sécurité privée

Conformément à l’arrêté du 28 septembre 2018 modifiant l’arrêté du 1er juillet 2016 relatif à la certification des organismes de formation aux activités privées de sécurité et aux activités de recherches privées:

Le justificatif d’aptitude professionnelle doit comporter les informations suivantes :

– les nom et prénom du bénéficiaire ;
– la date et le lieu de naissance ;
– le numéro de l’autorisation préalable d’accès à la formation professionnelle ou de l’autorisation provisoire d’exercice ou de la carte professionnelle ;
– la date et le lieu de délivrance ;
– l’identité de l’organisme de formation ayant délivré la formation ;
– l’intitulé précis de la formation dont, pour les certifications professionnelles, les mentions figurant dans l’arrêté d’enregistrement au répertoire national des certifications professionnelles publié au Journal officiel.

Avec maintenant en plus (rajout par arrêté du 28/09/18):

-les dates de la session de formation ;
-la date de délibération du jury ; 

Formation dirigeant en sécurité privée: Rajout d’un module de 4h sur les armes !

L’arrêté du 28 septembre 2018 modifiant l’arrêté du 27 juin 2017 portant cahier des charges applicable à la formation initiale aux activités privées de sécurité , à rajouté un module à la formation des dirigeants en sécurité privée.

Voici le module en plus:

Maîtriser la réglementation relative à l’acquisition, la détention, l’importation, le transport et la conservation des armes Connaître :
-les différentes catégories d’armes et autorisations administratives nécessaires pour mettre à disposition des agents privés de sécurité les armes mentionnées à l’article R. 613-3 du code de la sécurité intérieure ;
-les conditions et modalités d’acquisition, de détention, d’importation, de transports et de conservation des armes autorisées (notamment nombre d’armes et de munitions autorisées, conditions de traçabilité des armes).
4 heures

 

Bienvenue à la carte professionnelle des pompiers !

Nouvelle … Carte professionnelle pour les sapeurs pompiers

Selon le denier arrêté du 05 juillet 2018 relatif aux cartes d’identité professionnelle, les pompiers et le personnel des services d’incendie et de secours  auront bientôt une carte professionnelle. Celles-ci seront fabriquées par l’imprimerie nationale.

Elle verra le jour à l’horizon de septembre 2018 pour les 247 000 sapeurs pompiers de France, ainsi que le personnel des services incendie et de secours.

Elle accumulera trois champs personnalisée au verso et six champs personnalisé au recto :

Au verso :

  • la photographie  ;
  • l’image variable de sécurité reprenant la photographie d’identité ;
  • la famille de grade ou la fonction de la personne.

Au recto :

  • le nom de famille  ;
  • le prénom  ;
  • le numéro de matricule ;
  • le numéro de la carte ;
  • la code barre bidimensionnel et la mention « 2D-DOC » ;
  • le logo du service d’incendie et de secours d’appartenance.

 

Bienvenue à la carte professionnelle des pompiers !

Bienvenue à la carte professionnelle des pompiers !

 

Logo : Sénat français

Caméra piéton mobile: Bientôt pour les pompiers ! (Volontaire, pro et militaire)

Article du 07 juin 2018 rédigé par 83-629

Un amendement N° COM-7 (Adopté)  propose une nouvelle rédaction de l’article 1er de la proposition de loi (Proposition de loi N° 337 (2017-2018) relative à l’harmonisation de l’utilisation des caméras mobiles par les autorités de sécurité publique) afin d’assurer la constitutionnalité de l’extension de l’usage des caméras mobiles aux sapeurs-pompiers.

La nouvelle rédaction proposée restreint ainsi l’usage des caméras individuelles aux seuls cas où « se produit ou est susceptible de se produire un incident de nature à mettre en péril leur intégrité physique» et exclut la possibilité pour les sapeurs-pompiers de recourir aux caméras individuelles à l’occasion d’intervention à caractère médical, de manière à assurer le respect de la vie privée ainsi que du secret médical.

Elle inclut également les pompiers de Paris et de Marseille, qui bénéficient d’un statut militaire, et n’étaient, dès lors, pas intégrés dans le périmètre de la proposition de loi.

Maintenant reste à savoir si cela va être maintenu par l’assemblée nationale….

Le projet de l’article:

Proposition de loi N° 337 (2017-2018) relative à l’harmonisation de l’utilisation des caméras mobiles par les autorités de sécurité publique

Article 1er

À titre expérimental, dans l’exercice de leurs missions de prévention, de protection et de lutte contre les risques de sécurité civile, de protection des personnes et des biens et de secours d’urgence, les sapeurs-pompiers professionnels ou volontaires et les militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris et du bataillon des marins-pompiers de Marseille peuvent procéder, au moyen de caméras individuelles, à un enregistrement audiovisuel de leurs interventions lorsque se produit ou est susceptible de se produire un incident de nature à mettre en péril leur intégrité physique, eu égard aux circonstances de l’intervention ou au comportement des personnes concernées.

L’enregistrement n’est pas permanent et ne peut être déclenché dans les cas où il est susceptible de porter atteinte au secret médical.

Les enregistrements ont pour finalité la prévention des incidents au cours des interventions des agents mentionnés au premier alinéa, le constat des infractions et la poursuite de leurs auteurs par la collecte de preuves ainsi que la formation et la pédagogie des agents.

Les caméras sont portées de façon apparente par les agents. Un signal visuel spécifique indique si la caméra enregistre. Le déclenchement de l’enregistrement fait l’objet d’une information des personnes enregistrées, sauf si les circonstances l’interdisent. Une information générale du public sur l’emploi de ces caméras est organisée par le ministre de l’intérieur. Les personnels auxquels ces caméras sont fournies ne peuvent avoir accès directement aux enregistrements auxquels ils procèdent.

Les enregistrements audiovisuels, hors le cas où ils sont utilisés dans le cadre d’une procédure judiciaire, administrative ou disciplinaire, sont effacés au bout de six mois.

Le recours aux caméras individuelles est subordonné à une autorisation préalable, délivrée par le représentant de l’État compétent, sur demande de l’autorité de gestion du service d’incendie et de secours.

Les modalités d’application du présent article et d’utilisation des données collectées sont précisées par un décret en Conseil d’État, après avis motivé et publié de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.

Logo : Sénat français      Aperçu de l’amendement

Amendement

http://www.senat.fr/amendements/commissions/2017-2018/337/Amdt_COM-7.html

Les explosifs et nos chiens détecteurs ….

Dans le cadre de la sûreté aéroportuaire, les chiens détecteurs d’explosifs sont reconnus officiellement pour cette compétence dans  la sécurité privée.

Une équipe cynotechnique certifié exerce uniquement des missions liées à la sûreté de l’aviation civile française et relevant de son champ de certification, à l’exclusion de toute autre activité (cf Article 12-9-1-5 T de l’Arrêté du 14 mai 2018).

Liste des environnements de travail pour les équipes cynotechniques:

Pour qu’une équipe cynotechnique exerce dans l’un des environnements de travail listés ci-après, le conducteur de chiens doit acquérir les compétences associées :

 

 

Environnement de travail

1. Inspection/filtrage du fret et courrier
11.2.3.2.

2. Inspection/filtrage des bagages de soute
11.2.3.1.

3. Fouille de sûreté des locaux de la zone de sureté à accès réglementé
11.2.3.1.

4. Contrôle des véhicules
11.2.3.4.

5. Inspection/filtrage du fret en méthode de détection à distance d’odeurs d’explosifs
11.2.3.2.

6. Inspection/filtrage des approvisionnements de bord et des fournitures destinées aux aéroports
11.2.3.3.

7. Contrôle des aéronefs
11.2.3.1.
11.2.3.6.

8. Inspection/filtrage des personnes, des bagages de cabine et des objets transportés
11.2.3.1.

Vous voulez savoir qui sont les équipes cynotechnique certifiés « détection d’explosif » ?

On retrouve les sociétés: DIAGNOSE , K9 , REUNION AIR SURETE , SECURITAS , HUB SAFE , CHALLANCIN , HYLEOS , REUNION AIR SURETE , AZIMUTS , HM Cynophile , K9DC , SERIS / ITDC , CFMS.

A savoir que la société HUB SAFE est de loin la première représenté en nombre d’équipes cynotechnique certifié « détection d’explosif » par la DGAC.

A contrario, SERIS / ITDC ne possède qu’une seule équipe certifié selon ce document officiel.

LISTE DES EQUIPES CYNOTECHNIQUE CERTIFIEES AEROPORTUAIRE

Article du blog 83-629

 

 

Des Agents de sécurité dés 75 logements est-ce concevable ?

Article BLOG 83-629

Imposer un agent de sûreté (comme pour les SSIAP en ERP) est assez rare, mais conformément à l’Article L271-1 du CSI, un bailleur doit faire assurer le gardiennage ou la surveillance des immeubles collectifs à usage locatif dont il a la gestion.

Cette obligation de gardiennage ou de surveillance s’appliquent actuellement à tout bailleur dès lors qu’il gère 100 logements locatifs ou plus dans un immeuble ou groupe d’immeubles collectifs formant un ensemble situé :

– soit dans une zone urbaine sensible

– soit dans une commune dont la population dépasse 25 000 habitants ou qui est comprise dans une aire urbaine d’un seul tenant regroupant au moins 50 000 habitants et dont une ou plusieurs communes comptent plus de 15 000 habitants.

Mais un amendement actuellement déposé est à l’étude …. et pourrais imposer des agents de sécurité DES 75 logements (au lieu de 100 actuellement) et surtout ces 75 logements où l’on impose un agent de sécurité ne seraient plus obligés d’être géré par un bailleur unique … mais imposé aussi si il y à plusieurs bailleurs ! (et il y aurais la possibilité que plusieurs bailleurs se mutualisent pour financer ce gardiennage).

Amendement N° CE1979 sur le Projet de loi N° 846 portant évolution du logement, de l’aménagement et du numérique
Le présent amendement propose de moderniser le régime juridique du gardiennage et de la surveillance des immeubles tels qu’il résulte de l’article L. 271‑1 du Code de la sécurité intérieure. Il a pour objectif, d’une part, de mettre ce régime en cohérence avec les évolutions normatives survenues depuis sa dernière modification, et, d’autre part, de l’adapter aux réalités des zones concernées.

Les règles régissant le gardiennage n’apparaissent pas forcément adaptées aux réalités rencontrées sur le terrain.

Deux dispositions sont particulièrement visées :

– le seuil de 100 logements à partir duquel s’applique l’obligation de gardiennage,

– et la nécessité que ces 100 logements soient forcément gérés par un bailleur unique. Il apparaît en effet difficilement compréhensible qu’à nombre de logements égal, certains immeubles ou ensemble d’immeubles soient soumis à l’obligation de gardiennage alors que d’autres ne le sont pas.

TEXTE ACTUELLEMENT EN VIGUEUR

Article L271-1

Les propriétaires, exploitants ou affectataires, selon le cas, d’immeubles à usage d’habitation et de locaux administratifs, professionnels ou commerciaux doivent, lorsque l’importance de ces immeubles ou de ces locaux ou leur situation le justifient, assurer le gardiennage ou la surveillance de ceux-ci et prendre les mesures permettant d’éviter les risques manifestes pour la sécurité et la tranquillité des locaux.

Un décret en Conseil d’Etat précise les zones dans lesquelles cette obligation s’applique, les caractéristiques des immeubles ou locaux qui y sont assujettis, les mesures de gardiennage ou de surveillance à prendre en fonction de l’usage, de la localisation et de la taille des immeubles ou locaux et les dates auxquelles ces mesures devront au plus tard intervenir.

Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale exerçant la compétence relative aux dispositifs locaux de prévention de la délinquance peuvent contribuer à l’obligation prévue par le présent article lorsque les immeubles ou groupes d’immeubles collectifs à usage d’habitation qui y sont assujettis sont particulièrement exposés à des risques de délinquance et font l’objet de dispositions des contrats locaux de sécurité.

TEXTE EN PROJET (SI L’AMENDEMENT PASSE)

Article L271-1 ( en projet)

(en rouge les rajoutsbarré les suppressions)

Les propriétaires, exploitants ou affectataires, selon le cas, d’immeubles à usage d’habitation et de locaux administratifs, professionnels ou commerciaux doivent, lorsque l’importance de ces immeubles ou de ces locaux ou leur situation le justifient, assurer le gardiennage ou la surveillance de ceux-ci et prendre les mesures permettant d’éviter les risques manifestes pour la sécurité et la tranquillité des locaux.

Les dispositions du premier alinéa s’appliquent à tout bailleur dès lors qu’il gère des logements locatifs dans un immeuble ou groupe d’immeubles collectifs comprenant 75 logements locatifs ou plus et formant un ensemble situé

-soit dans un quartier prioritaire de la politique de la ville défini au 3° de l’article 42 de la loi n° 95‑115 du 4 février 1995 d’orientation pour l’aménagement et le développement du territoire,

– soit dans une commune dont la population dépasse 25 000 habitants ou qui est comprise dans une aire urbaine d’un seul tenant regroupant au moins 50 000 habitants et dont une ou plusieurs communes comptent plus de 15 000 habitants.

Les fonctions de gardiennage ou de surveillance sont assurées sur l’ensemble de l’année par au moins une personne à temps plein ou équivalent temps plein à partir de 75 logements, puis par une personne supplémentaire à temps plein ou équivalent temps plein par tranche de cent logements supplémentaires. Dans le cas où ces logements seraient gérés par plusieurs bailleurs, ces derniers ont la possibilité de mutualiser les fonctions de gardiennage et de surveillance et les frais qui en résultent.

Un décret en Conseil d’Etat précise les zones dans lesquelles cette obligation s’applique, les caractéristiques des immeubles ou locaux qui y sont assujettis, les mesures de gardiennage ou de surveillance à prendre en fonction de l’usage , de la localisation et de la taille et de la localisation des immeubles ou locaux et les dates auxquelles ces mesures devront au plus tard intervenir.

Les communes ou les établissements publics de coopération intercommunale exerçant la compétence relative aux dispositifs locaux de prévention de la délinquance peuvent contribuer à l’obligation prévue par le présent article lorsque les immeubles ou groupes d’immeubles collectifs à usage d’habitation qui y sont assujettis sont particulièrement exposés à des risques de délinquance et font l’objet de dispositions des contrats locaux de sécurité.

Un dirigeant dans la sécurité privée !

Ce qui faut savoir …..

Un gérant de société dans la sécurité privée exercent des activités de surveillance et de gardiennage, la protection des personnes et des biens, de la vidéo-protection et parfois de transport de fonds ; celui-ci doit disposer d’une qualification conforme et reconnue par le code de la Sécurité Intérieure et ses textes.

Ce titre doit permettre à son détenteur d’accéder à ces fonctions et responsabilité de gestionnaire de petite ou moyenne entreprise ou encore responsable de service interne. Le dirigeant doit être autonome dans ses fonctions, son quotidien doit permettre l’évolution et la pérénnité de son entreprise.

Les missions réalisées par le titulaire de la certification sont séparées en 4 blocs d’activités :

Capacités attestées :

1.      Déterminer les budgets.

2.      Situer son service sur le plan légal, créer la relation avec les autorités

3.      Créer un appel d’offre et identifier les prestataires

4.      Manager les équipes

Lien intéressant : PRO.COM

Pour être dirigeant un parcours de formation est obligatoire, 4 Unités de Certification (UC) ont été créées pour évaluer les candidats à ce titre :

  • UC1 : GESTION DE LA LÉGISLATION SUR LA PRÉVENTION, LA SÉCURITÉ ET L’ASSISTANCE A PERSONNES
  • UC2 : GÉRER UN RECRUTEMENT ET ANIMER UNE RÉUNION PROFESSIONNELLE
  • UC3 : GESTION COMMERCIALE
  • UC4 : CONNAISSANCE ADMINISTRATIVES, FISCALES ET COMPTABLES.

L’UC3 nécessaire à l’obtention du titre « D.G.2.S.P » est obtenu par la réalisation d’un travail pratique durant le déroulement de la formation, le prétendant à la VAE devra le rendre avec le dépôt du livret correspondant à la gestion commerciale.

Réglementation d’activités : 

– La Loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité et de gardiennage et ses décrets d’application réglementent l’aptitude obligatoire des agents de la sécurité privée ainsi que de l’obtention d’une carte professionnelle obligatoire pour exercer.

– Le décret n°2005-1122 du 6 septembre 2005 relatif à l’aptitude professionnelle des dirigeants et des salariés des entreprises exerçant des activités de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds et de protection physique des personnes, précise que ces personnes doivent justifier de l’aptitude professionnelle par la détention d’une certification professionnelle enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles ou d’un titre reconnu par un état membre de l’union européenne ou par un des états parties à l’accord sur l’espace économique européen (mise en application de ces dispositions un an à compter de la date du 9 septembre 2005).

– Le Décret n° 2009-137 du 9 février 2009 relatif à la carte professionnelle, à l’autorisation préalable et à l’autorisation provisoire des salariés participant aux activités privées de sécurité.

– Puis depuis le 12 mars 2012, le CODE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE, LIVRE VI : « Activités privées de Sécurité » règlement la sécurité :


Article L611-1 du Code de la Sécurité Intérieure
 :Sont soumises aux dispositions du présent titre, dès lors qu’elles ne sont pas exercées par un service public administratif, les activités qui consistent à fournir des services ayant pour objet la surveillance humaine ou la surveillance par des systèmes électroniques de sécurité ou le gardiennage de biens meubles ou immeubles ainsi que la sécurité des personnes se trouvant dans ces immeubles ;

Les Arrêtés du 20 mai 2011 et du 10 Juillet 2012 modifiants l’arrêté du 3 août 2007 relatif à l’agrément prévu à l’article 1er du décret n° 2005-1122 du 6 septembre 2005 modifié pris pour l’application de la loi n° 83-629 du 12 juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité et relatif à l’aptitude professionnelle des dirigeants et des salariés des entreprises exerçant des activités de surveillance et de gardiennage, de transport de fonds et de protection physique des personnes et de vidéo-protection, ce qui modifie donc directement la loi du 12 Juillet 1983 réglementant les activités privées de sécurité et de gardiennage et ses décrets d’applications.